mercredi 13 février 2019

Éclore comme une lueur de la concorde universelle

Le secret est en toi qui est flamme même en la ténèbre.
Quand une flamme demeure telle le soleil en l’aire obscure,
quand elle traverse isolément ces étendues lointaines,
ceci est un œil scient et aimant du cosmos pour tous les êtres.

Athée ou idolâtre, qu’importe, si l’on a au cœur l’idée fraternelle
et le respect de tous les êtres comme idée
dont le nectar assurément est l'immortalité
parce que recherche d’être pour soi et pour tous les autres,
en paix au fond de soi, et de bâtir l’espoir, valeur universelle.

Que j’adore une idole, un principe ou l’absence de déité,
chacun étant libre de son chemin, de sa quête,
si je n’y mêle nul ressentiment envers quiconque,
alors, d’une joie paisible et d’un cœur d’enfant radieux,
peut-être marcherai-je vers tes rayons d’amour,
vers toi, splendeur de chaque petit être,
dive lumière, même minuscule au sein de la nature.

Le dieu n’est peut-être pour moi qu’un geste ou qu'un sourire,
un instant fugitif et mouvant d’un seul don,
cela certes va plus vite que la pensée,
ce ne se peut être enfermé dans une recette,
mais c’est à vivre, si tu veux, comme possible dévotion
à être et à rester féal en l’idéal humain et naturel.

Partout sur terre diverses fleurs furent piétinées ;
je cherche un tel enseignement qui fut certes brûlé,
mais il se cache dans les quelques symboles à recueillir, à étudier,
joie d’en avoir les mains, les yeux tachés de cendres,
et d’enquêter, jour après jour, pour tenter de comprendre
tout ce qu’ils ont rêvé de généreux, nos si lointains prédécesseurs ;
et Sisyphe, de même, s’efforce de hausser son rocher,
gemme idéale guérissant.

Voilà, c’est une épreuve de la déesse ou bien du dieu ou de la vie,
que de pouvoir incarner soi-même lointainement un si beau vers,
la signifiance d’un symbole reliant tout à tout
a soudain éveillé, ouvert les mains et le regard,
ouvert la fleur pour témoigner de ce qui pourrait grandir l’humain.

Les venins attristent mais n’empoisonnent pas le cheval
qui va, guidé par son étoile du matin,
lui qui sait juguler en soi toute cause d’être mauvais
dont tout ressentiment,
par amour de vouloir s’élever soi-même,
et de se juguler soi-même pour accomplir la non-nuisance comme soleil vital.
Ainsi, cheval guidé par son étoile du matin,
être une personne qui devine comme don de soi son idée de soleil.

C’est en ce monde qu’il y a ces beautés dites le grand mystère,
sans formes cependant car répandues en mille choses,
comment reconnaître le visage aimé de l’esprit ?
Ce sera parce que le cœur devient don, paix, joie, harmonie,
une entraide abattant les murs,
une entraide qui dépasse les contradictions.

Il n’y a plus de mur ni de hiérarchie,
la confiance et le respect soient d’abord de par soi-même,
celui de soi, de tous les êtres humains,
de tous les êtres de la nature, et de la science et du cosmos.
Voilà rivière, étincelance où brille soudain la pureté.
La confiance d’un cœur ouvert ouvre les cœurs à la confiance.

Puisse mon rituel honorer la tradition antique
de nos premiers ancêtres,
puisse-t-il perpétuer l’équilibre cosmique,
renouveler la fécondité et l’harmonie,
puisse-t-il raviver la flamme qui a joie
d’être le don de soi
pour s’offrir en joie humble et belle à ce monde si grand.
Puisse mon geste gratuit alors
perpétuer généreux vraiment les dons de cette terre.

C’est une joie même de ramper en ver de terre
si c’est pour luire un instant le soleil.
Nul ne sait rien d’un roi de ce monde,
mais il est certes un idéal :
il offre par ses gestes les grains de l’avenir.

L’invitation par une quelconque divinité adogmatique
fait être plurielle la présence des totems.
Ainsi devenue vraie, par cette fête de partage plaisant aux dieux,
chaque personne porte son toast à qui ou quoi elle veut,
ainsi une concorde primordiale annonce l’avenir.

Tout cela qui, au banquet, concourt à la liberté de conscience,
les arts, les danses, la poésie, l’intellect, l’amitié, la culture,
tout cela coexiste bel et bien et fait la fête.

Alors se manifeste une joie simple, plurielle en ses formes,
amour d’une pluralité toute fraternelle par la pluralité,
où coexistent les mortels, les morts, les esprits, les divinités,
où coexistent les langages de toute la nature.

Joie fidèle et féale, chacun envers une quelconque tradition qui l’enchante,
de renouveler festivement, de toi, ô univers, les forces les plus belles.

Tant d’amour d’abord pour nous aider à marcher
selon tant et tant de générations.
Nos ancêtres savaient être tributaires des dons des sept directions du cosmos.
Ils observaient chaque espèce pour deviner quoi faire.
Oui chaque bourgeon ou chaque oiseau est une annonciation dans le concert universel.
Simplement ils ont su survivre, se tenir au centre des choses,
sachant égratigner oh si légèrement le sol aimé de l'existence.

Déséquilibre ni mauvaiseté ne sauraient être durables.
Demain à nouveau sera plénière la terre.
Les survivants auront renoué avec tout l’équilibre naturel.
Amour, respect universels seront les pas de chaque génération.
Tout comme dans un passé qui aida à marcher toujours en équilibre.
Ceux qui savaient vivre dans l’harmonie reconnaîtront alors leurs descendants
et nous serons réconciliés.

La grâce vraie nourrit de sa substance comme lait maternel.
Et le lait maternel de la terre, de la femme,
la bonté de ceux qui ne prélevaient que l’essentiel de cette terre,
en soi cela rayonne, il n’est que de l’éclore.

Ne dites pas que l’homme fut toujours mauvais.
Déséquilibre ni mauvaiseté ne sont durables pour la terre.
Car une flamme naît et c'est toi-même,
car une flamme naît, car une flamme naît
comme simplement ce qui naît pour donner.

Pour être, de tous les êtres frère ou sœur, et de qui que ce soit,
ainsi est enseignée cette fraternité cosmique par tous les éléments et les espèces.
Puisse cette pensée nous préserver d’y avoir quelque méchanceté ;
tout un chacun se trompe forcément un jour dans sa vie
mais l'erreur est le fait humain qu'il ne faut point rendre plus laid.

La majesté de la nature sera un jour renouvelée.
Vois cela, refuge magnifique, guidant ta barque aux liquides marées.
Glisser au fil de l'eau d'humilité
basse mais serve de l'éclat de lumière,
à cœur avoir ce culte des mystères dépassant l'époque, le temps,
cette chose indicible qui nous rend féconds et non pas destructeurs.

Justice, liberté, être humain, nature, objectivité
demeurent à chérir, les ailes à déployer, nid et monde à construire,
joie des égaux de décider sans obéir ni oublier.
La quête du plus beau se joue vraiment de toute appartenance.

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